En 2014, la société SOMAGEC a confié à OSS l’ensemble des travaux sous-marins relatifs à la pose des récifs artificiels des site de M’DIQ et AGADIR.
Pour rappel, l’installation de ces récifs artificiels a pour but la croissance des ressources halieutiques des mers du Royaume.
Un tel dispositif a pour effet la création, la protection ou la restauration d’un écosystème marin riche et diversifié, avec notamment :
D’un point de vue économique et social, installer des récifs artificiels conséquents a un impact positif sur :
OSS a ainsi participé à la pose de ces récifs sur ces différents sites. Le but était de constituer des amas chaotiques de 36 blocs pour obtenir une forme de pyramide. Cette pyramide, une fois en place, devient alors une structure adaptée à vie, aux différentes espèces sous-marines. On pensera notamment au mérou, sur le site de M’DIQ. Il faut préciser que chaque bloc pèse une tonne pour une arête de 1,5 mètre. Chaque site regroupe ainsi 64 pyramides d’environ 12 mètres de haut.
L’opération s’est donc déroulée de la manière suivante :
Une barge embarque les amas de blocs prédisposés.
Une grue descend une grappe d’amas jusqu’au fond sableux.
Le scaphandrier descend, réalise un contrôle sous-marin de la structure & s’occupe de décrocher l’ensemble des élingues.
Une fois les grappes d’amas en place et stables, le récif artificiel, sous la forme d’une pyramide de 12 mètres de hauteur, est fonctionnel.
Le Maroc dispose, depuis 2015, de deux aires récifales opérationnelles et actives.